La Flemme, c’est l’ouragan flashy qui vient secouer le paysage musical français, emportant tout sur son passage dans un déluge de sonorités garage pop et de textures psychédéliques.
Originaires de Marseille, ces jeunes membres ont déjà pas mal usé les planches des salles de concert françaises, chacun s’étant taillé une solide expérience musicale au sein de diverses formations : Jules, Stella, Charles et Ronie sont respectivement associés à Technopolice, Flathead, Tense of Fools, Avenoir et Tessina. Ce beau petit monde a décidé d’unir ses talents une nuit vraisemblablement arrosée, avec l’objectif étrange de monter quelque chose qui puisse tenir la route sur scène à peine deux mois plus tard. De cette drôle d’idée a jailli un groupe irrésistible de facilité et de décontraction, balançant sans effort apparent des compos frénétiques d’une immédiateté à toute épreuve, du genre à squatter durablement les mémoires auditives même les plus sélectives.
À la fois foutraque et carré, introspectif et exubérant, le quatuor s’inspire des hauts et des bas de son quotidien post-ado, et prend un plaisir certain à cultiver les paradoxes - jusqu’à son nom qui colle moyennement à l’énergie bien vénère des compositions. En résumé, La Flemme a l’air foutrement décidé de faire de la cité phocéenne la nouvelle capitale du rock français – ça sonne comme une vanne mais à écouter leur premier album, intitulé La Fête, on se dit qu’ils pourraient tout à fait y arriver.
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